À l’ESA d’Angers, l’intégration du « smart farming » dans les formations est en pleine réflexion,
notamment à la demande des entreprises. Si des modules sont déjà proposés sur la gestion de
données, l’enjeu est d’aller plus loin sur leur valorisation en élevage, en y préparant les étudiants.
La recherche s’y attelle aussi.
Faut-il former davantage
de profils mixtes développeur-
technicien en
élevage ? Quelle valorisation
des données, de plus en
plus nombreuses au sein des
exploitations, et quel modèle
économique construire ? L’enseignement
agricole se questionne
aujourd’hui, comme en
témoigne Sébastien Couvreur,
enseignant-chercheur en productions
animales à l’École
supérieure d’agriculture (ESA)
d’Angers : « Nous sommes fortement
interpellés par ce sujet.
Les choses bougent très
vite, avec l’arrivée de robots
et capteurs dans les exploitations,
le développement de
start-up valorisant les bases
de données, de nouvelles applications
smartphone proposées
aux éleveurs… »
Le secteur de l’élevage doit
faire sa mutation, évoque l’enseignant-
chercheur : « Après les
productions végétales, qui ont
amorcé l’agriculture de précision,
les productions animales
sont en pleine réflexion sur le
big data. »
ESA d'Angers en détail
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