Le 13 janvier, le Sival organise une conférence animée par Roger Le Guen, sociologue à l’ESA, sur les enjeux des données numériques en agriculture. Les travaux de l’équipe du chercheur montrent qu’à l’avenir, des compétences techniques plus fines seront demandées aux agriculteurs comme aux conseillers.
« Avec le développement de la robotique, le matériel connecté et la génétique, nous sommes dans un régime d’innovation qui annonce une vraie rupture technique pour l’agriculture », estime Roger Le Guen, sociologue au Laress (Laboratoire de recherche en sciences sociales) de l’ESA et titulaire de la chaire d’enseignement et de recherche « mutations agricoles ». Cette chaire étudie les interactions entre l’agriculture, le monde rural et la société. Elle s’intéresse notamment à l’impact des données numériques sur les exploitations et les métiers d’agriculteur et de conseillers agricoles. Plusieurs dizaines d’éleveurs et de céréaliers ont été interviewés depuis un an dans le cadre de cette recherche. Mercredi 13 janvier, le Sival a invité Roger Le Guen à animer une conférence intitulée « Agriculture connectée et mutations agricoles : comment accompagner le mouvement du big data ? », au cours de laquelle il exposera les enseignements de ces premiers travaux.
Les agricultueurs sont ils connectés ?
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