Cette année, 400 spécimens de la race Aubrac investiront les travées du Sommet de l’élevage et prendront part à « un concours d’efficacité économique ». Six ans après le succès rencontré lors de l’édition 2008, suivi d’une belle expansion de la race (+ 17 % en 6 ans), le Concours national aubrac revient à Cournon.
Le Sommet de l’élevage a déjà accueilli le concours national aubrac en 2008. « C’était une grande première pour notre petite race », se souvient Henry Peyrac, président de l’Upra aubrac. Si elle est petite en termes d’effectif, la race aubrac est néanmoins aujourd’hui « la seule race qui peut se féliciter d’enregistrer un taux de progression de 3 à 5 % par an. Elle a souffert un certain temps, mais elle a su rebondir ». Au sortir de la Seconde guerre mondiale, le nombre de vaches aubrac en France s’érode rapidement. D’environ 274 000 têtes à la fin des années 1950, les effectifs atteignent moins de 60 000 vaches en 1979. À partir des années 1970, un intérêt renaît cependant pour la race. L’Union aubrac parvient à fédérer les éleveurs et à construire une politique de sélection cohérente. Des mesures sont prises et des choix rigoureux sont faits pour garantir le standard de la race et son avenir.
L'Aubrac en détail
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