La filière ovine peine à renouveler ses éleveurs et ses techniciens. Une situation dont la tendance pourrait s’inverser en raison de signaux encourageants, qui en font une production d’avenir.
Dans le cadre du Sommet de l’élevage, l’Institut de l’élevage tiendra le jeudi 2 octobre de 10 h à 12 h 30 une conférence intitulée « L’élevage ovin français face à de nouvelles opportunités ». Dans son dossier sur l’année économique ovine intitulé « 2013 atypique, 2014 plein d’opportunités », l’Institut indique : « Les cours de l’agneau lourd ont été plus élevés au deuxième semestre 2013 qu’au premier. Les exportations sur pays tiers ont explosé l’an passé, tout particulièrement vers Hong-Kong, depuis le Royaume-Uni et l’Irlande. La demande chinoise à l’importation a presque doublé en 2013 dépassant les 300 000 tonnes équivalent carcasse (tEc). Côté français, ce n’est pas le seul signe d’espoir : la Pac devrait conforter la grande majorité des élevages ovins. » « La filière ovine est la première bénéficiaire de la redistribution des aides de la Pac », confirme Vincent Bellet, spécialiste de l’économie des exploitations ovines à l’Institut de l’élevage.
Le marché de l'emploi dans la filière ovine
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